Saturday, January 07, 2006

Signe

Le recours
Aux mains
Qui portent le verbe
Elle porte sa veste
Comme une armure.
C'est l'hiver,
Et sa féminité s'enrhume.
Les foules immenses rivalisent avec les torrents,
Et je brûle du désir ardent
De te rencontrer au hasard d'une vague.

Les foules immenses rivalisent avec les torrents,
Acculés et sauvages,
Dont la folie obscure alourdit le terrible ravage.

Les foules immenses rivalisent avec les torrents
Qui ne sont rien à côté de ce que je ressens
Lorsqu'enfin le courant se perd, épars, entre deux murs -
Et l'usure de ton départ en rythme avec le temps.

Monday, January 02, 2006

Je recueille le sang du Christ
Sur mes lèvres chaudes

Ma bouche est un Graal
Qui ne mérite rien

Ma gorge râle
Le chant du Divin

Wednesday, December 28, 2005

Albâtre

Albâtre
Sur les alysses
Qui nient
La couleur ardente
Des soleils

Tuesday, December 27, 2005

Les braises fumantes d'une cigarette,
Sur le sol,
Balisent un chemin qui descend droit vers l'Enfer.
La cigarette d'un fumeur né sous le signe du Cancer.
Que d’un cœur il ne reste rien,
Alors que les arbres fécondent encore l’atmosphère.
Que le souffle du métal
Rejoigne les cavernes,
Et fonde sans mot dire,
Sans savoir qu’en dehors de la chair l’instinct se met à nu.
Que l’erreur et la peste, en vain,
Corrobore le marbre l’onde et la flore prospères.
Que s’essouffle l’oriental empoigne des tavernes
Qui sonde sans maudire,
Sans devoir à la mort ses terres, ses chagrins gardés hors de vue.

Le poids du ciel

La chaleur pesait comme mille bombes
Le soleil nous hurlait au visage
Que c’est au ciel qu’il incombe
D’assouplir le ravage

Du temps

Et nos fronts bravaient les rayons
D’un astre par trop puissant

Sunday, December 25, 2005

L'échelle de Richter

Les soubresauts de ce monde déstabilisent l'avancée des hommes libres.
Seuls les esclaves, qui marchent à genoux, ne se rendent compte de rien.
Qu'importe, je resterai debout.

Saturday, December 24, 2005

Etambrai sans un mât

Etambrai du néant
Se dresse d’une posture
Hurlante

Faux-bourdon

Cacophonie splendide
Granité des mélodies
Irisables à l’infini
D’une douceur candide

Il reconnaît devant Dieu
Les ornements grecs
Qui lui firent défaut
A l’heure des adieux

Résonne encore loin
En avant
Des sentiments,

Etambrai du néant
Se dresse d’une posture
Hurlante

Recherche

Chercher la fin de toute chose
Alors que rien n’a débuté

Trouver le sens des métamorphoses
Dans le passé
Existence
Proche d’un rythme
Binaire
Aux mille complications

Certitude

Magnétique à outrance
Accolade de la chance
Et de la chambre du Christ
Satan dresse une liste
Interminable
De noms
Et le tien y figure
Certainement
En lettres capitales

Le bruit et la fureur

Le crâne renferme un son
Mais personne ne l’entend

Les haines et les passions
S’y déchaînent bruyamment