Saturday, January 07, 2006

Signe

Le recours
Aux mains
Qui portent le verbe
Elle porte sa veste
Comme une armure.
C'est l'hiver,
Et sa féminité s'enrhume.
Les foules immenses rivalisent avec les torrents,
Et je brûle du désir ardent
De te rencontrer au hasard d'une vague.

Les foules immenses rivalisent avec les torrents,
Acculés et sauvages,
Dont la folie obscure alourdit le terrible ravage.

Les foules immenses rivalisent avec les torrents
Qui ne sont rien à côté de ce que je ressens
Lorsqu'enfin le courant se perd, épars, entre deux murs -
Et l'usure de ton départ en rythme avec le temps.

Monday, January 02, 2006

Je recueille le sang du Christ
Sur mes lèvres chaudes

Ma bouche est un Graal
Qui ne mérite rien

Ma gorge râle
Le chant du Divin